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Marché,...conclu ?

Chapitre n°1: Chantage, dilemne et tentation

 

Hermione faisait sa ronde dans les couloirs du château de Poudlard. Baguette à la main, un lumos éclairant son chemin. Nous étions en plein mois de Décembre, à quelques jours des vacances de Noël. La jeune fille frissonnait, il faisait très froid, et elle avait hâte de regagner sa chambre. La Préfète en chef passa la tête dans une énième salle de classe, vérifiant qu’aucun élève ne rôdait. Satisfaite, elle passa à la salle suivante et ainsi de suite. Arrivée au bout du couloir, elle fit un tour par le couloir menant aux cuisines, bien qu’elle n’ait encore jamais vu personne dans cette partie du château la nuit, très peu de personnes connaissaient l’accès aux cuisines de Poudlard. Remontant le col de son pull, elle s’engagea dans le couloir où se trouvait le tableau à la coupe de fruits. Personne. Il ne lui restait plus qu’à retourner dans sa chambre .

 

Elle s’imaginait déjà se glissant dans les draps tièdes de son lit à baldaquin et prendre un livre sur sa table de chevet, quand elle entendit un éternuement. Elle s’arrêta et dirigea sa baguette afin de voir l’élève qui allait faire perdre des points à sa maison. Rien. Le couloir était vide. Peut être que la fatigue lui avait fait imaginer ce bruit ? Décidant que sa fatigue était en cause, elle reprit sa marche, mais l’oreille aux aguets. La jeune fille avait eu raison de tendre l’oreille car des bruits de pas -très légers- lui parvinrent. Elle fit semblant de ne rien avoir attendu et continua sa route, elle devait surprendre l’élève où sinon il s’échapperait, et elle n’avait vraiment pas l’envie de courir cette nuit. Les bruits de pas semblaient la suivre. Elle s’en inquiéta quelques secondes, son cœur commençant à battre plus vite que la normale. Il était temps d’attraper cet élève. Elle se retourna vivement et jeta un sort d’entrave. Aucun bruit de chute ne lui parvint, son sort n’avait touché personne. Frustrée et légèrement agacée, elle avança dans le couloir baguette à la main, elle était sûre que quelqu’un se trouvait derrière elle quelques secondes plus tôt. N’y tenant plus elle s’adressa à l’obscurité

 

- Bon, ce jeu a assez duré. Je sais qu’il y a quelqu’un. Vous devriez être dans votre dortoir. Montrez vous tout de suite avant que je ne lance un sort bien plus puissant qui vous atteindra où que vous vous cachiez, ce qui, je me dois de le préciser, vous enverra à l’infirmerie pour une bonne semaine. Je compte jusqu’à trois .

 

La jeune fille espérait que l’élève se montrerait car, bien qu’elle connaisse le sort en question, elle n’avait pas précisé qu’il l’enverrait elle aussi à l’infirmerie pour une semaine, mais qu’il dévasterait également le couloir, et elle était certaine de deux choses. Premièrement, elle n’avait pas le droit d’utiliser un tel sort contre un élève, et si elle le faisait, la directrice ne serait, pas contente, mais alors pas contente du tout.

 

- Je vous aurais prévenu,…un...

La Préfète en chef tendit l’oreille, mais aucun son ne lui parvenait, pas même celui d’une respiration.

 

- Deux,…

La brune Gryffondor plissa les yeux et pointa sa baguette vers la gauche, il lui semblait distinguer une silhouette.

 

- Trois,…

Se mordant les lèvres, la jeune fille hésita, puis, pointant sa baguette vers ce qui lui semblait être une silhouette, s’apprêta à lancer le sort, qui elle en était sûre lui vaudrait au moins 100 points retirés à sa maison. Réfléchissant à une autre solution le plus rapidement possible, elle trouva une alternative. Pourquoi risquer un renvoi lorsqu’elle pouvait utiliser un autre sort ? Qu’elle avait été stupide ! La fatigue lui faisait tourner le cerveau au ralenti .

 

- Petr…

- Experlliarmus ! lança une voix froide. Le sort fit voler la baguette d’Hermione, et la pénombre s’installa en quelques instants .

 

- Lumos, tu m’étonnes Granger, je ne pensais pas que tu aurais le cran de lancer un sort, que dis-je, deux sorts, à un élève.. Je ne suis pas sûr que cela figure dans le règlement.

 

Un jeune homme, s’avança de la Gryffondor qui plissait les yeux, car bien que l’inconnu est lancé un lumos, elle ne voyait rien, éblouie par la lueur des deux baguettes que celui-ci tenait.

S’apercevant qu’il aveuglait la jeune fille, l’inconnu abaissa ses baguettes.

 

- Malefoy ! S’étrangla Hermione. J’aurais du m’en douter, il n’y a que toi pour te cacher dans l’ombre en préparant un mauvais coup !

 

- Mais c’est que tu m’accuses en plus.. Bien que je n’ai nullement l’obligation de me justifier, sache que je me cachais pour surprendre l’élève qui s’approchait de ce couloir. Qui était toi en l’occurrence.

 

- À d’autres ! Je suis sûre que tu m’as reconnue, tu aurais pu te montrer bien avant ! S’énerva Hermione, sentait une vague de chaleur l’envahir. Mettant cela sur le dos de la colère elle n’y fit pas attention et continua de fixer avec fureur le blond Serpentard. Rends moi ma baguette, lui intima-t-elle .

 

- Sinon quoi ? Tu me jetteras un sort ? Ah non, c’est vrai, tu ne peux pas… ricana le blond en agitant la baguette de la brune sous son nez. Je t’ai à ma merci, Granger, et crois moi, je ne vais pas me priver pour en profiter.

 

- Cela suffit ! Rends moi ma baguette ! D’ailleurs, bien que tu es ma baguette, je ne suis pas pour autant à ta merci. J’irai dès demain informer la directrice que tu ne remplis pas tes fonctions de Préfet en Chef.

Un sourire s’étala sur le visage rendu blafard par les lueurs des baguettes.

 

- Je suis effrayé Granger, tu vois…. J’en tremble, ironisa le Serpentard en s’approchant de sa victime, de sorte à ce que leur souffle touche le visage de l’autre. Il la toisa de toute sa hauteur. Alors, et bien vas y, va le dire à ta chère directrice. Je suis bien curieux de savoir comment tu vas te repérer dans ces couloirs sans lumière…

 

- Tu n’es qu’un salop ! S’énerva Hermione en attrapant le bras du blond qui tenait les baguettes.

Le Serpentard repoussa la brune tout en dégageant son bras.

 

- Tu te défends à la mode moldue maintenant ? Ah mais oui, c’est vrai que tu en es une dans le fond, n’est-ce pas ? Bien que,… quand on y pense, tu n’es ni une moldue, ni une sorcière… tu ne fais partie ni d’un monde, ni de l’autre. Tu n’es qu’une chose,…si je ne te détestai pas autant, j’en aurai presque de la peine ..

 

- Je me fiche de ce que tu penses de moi ! Personnellement, je préfère ma situation à la tienne. Au moins je suis libre de mes mouvements et je suis aimée par mes parents, cracha la jeune fille, avant de se rendre compte de ses paroles.

Le blond l’empoigna par le col et la plaqua contre le mur le plus proche, la fureur rendait ses yeux froids et métalliques.

 

- Pardon, je ne voulais pas … commença la brune

 

- TAIS TOI ! Tu ne sais rien de moi, ni de mes parents. Je t’interdis de parler de ma famille ! Cria Draco en bousculant sa comparse plusieurs fois contre la pierre froide.

 

- Je suis désolée, je … aïe ! Arrête Draco ! Tu me fais mal ! Couina la gryffondor, qui essaya de se dégager en poussant son assaillant, mais celui-ci attrapa les mains de la jeune fille avec sa main libre et les plaqua au dessus de la tête d’Hermione, l’immobilisant.

 

- Tu m’énerves à un tel point que je serai capable de te tuer Granger, siffla le blond qui rapprochait dangereusement son visage de celui de sa victime.

 

- Et bien tue moi alors ! De toute façon qui viendra me pleurer ?! Tu l’as dit toi-même ! Ni sorcière, ni moldue, à qui vais-je manquer ! Cria Hermione des larmes de douleur par sa position inconfortable coulant de ses yeux .

La surprise se lut sur les traits du jeune Malefoy. Un instant, la colère dans ses yeux laissèrent la place à une franche curiosité. La miss je sais tout pensait-elle vraiment que le balafré et la belette ne pleureraient pas comme des chiffes moles si elle venait à mourir ? Se reprenant, il plaqua à nouveau la fille contre la pierre glacée, un gémissement s’échappant de ses lèvres baignaient de larmes.

 

- Tu es méprisable, lui cracha-t-il à quelques centimètres de ses oreilles .

 

- Je le suis au moins autant que toi, murmura la jeune fille. Hermione sentait depuis quelques secondes un liquide brulant couler le long de sa nuque, et une brusque fatigue s’était emparée d’elle.

Le jeune homme fut surpris pour la deuxième fois en quelques minutes. Cela n’allait pas du tout, il devenait trop sensible. Elle n’avait pas répondue comme il s’y attendait. Elle aurait dû lui jeter sa remarque les yeux flamboyants de rage, mais elle avait murmuré, et elle avait les yeux fermés à présent.

 

- Granger ! Ohé, Granger ! Tu m’entends ? Demanda le grand Serpentard en secouant à nouveau la jeune fille dont la tête se ballota mollement. Draco relâcha Hermione qui glissa doucement le long du mur .

 

- Et merde, siffla Malefoy qui s’accroupit près du corps.
Surmontant son dégout il posa deux doigts sur la peau froide et pâle du cou d’Hermione. Il souffla, soulagé, au moins il ne l’avait pas tué. Ne sachant trop quoi faire il lança un sort à la jeune fille, et son corps se mit à flotter à environ un mètre du sol. Baguettes à la main, bras tendu, il mena le corps inanimé jusqu’à la salle de classe la plus proche. Il envoya par terre ce qui encombrait le bureau professoral et y déposa son "paquet" .

 

Il passa la main qui ne tenait pas les baguettes dans les cheveux en broussailles et y vis, avec horreur, du sang . Grognant, il lança quelques sorts et alluma plusieurs bougies. Ce n’était pas bien grave, les blessures à la tête saignaient toujours abondamment, alors qu’elles n’étaient que superficielles. Une poignée de minutes plus tard, Hermione ouvrit un œil et crut s’évanouir de nouveaux quand elle vit le visage de Draco si proche du sien. Le garçon s’éloigna vivement, et vit des rougeurs apparaître sur les joues de la Gryffondor.

 

- Si tu as fini de roupiller, nous avons une discussion à finir. Je détiens toujours ta baguette, lança le blond en montrant le bout de bois en question.

 

Le jeune fille se releva et s’assit sur le rebord du bureau. Une seconde, ..du bureau ? Comment était elle arrivée là ? Question bête, la seule explication était que Malefoy l’y ai déposé. Elle regarda le blond qui avait les yeux fixés sur,… ses cuisses. Elle sentit des rougeurs s’étaler sur ses joues, et remit rapidement en place sa jupe qui était remontée.

 

- Tu ne te sens pas trop gêné ? Lui envoya-t-elle en descendant du bureau.

 

- Non, ça va, répondit le blond d’une voix bizarrement roque.

 

- Non mais franchement, toi qui es si fier d’être un sang pur, n’as-tu pas appris les bonnes manières ?

 

- Ne t’enflammes pas pour si peu Granger, tu joues les vierges effarouchées … mais attends une seconde… se pourrait il que…si, j’en suis sûr ! Je parie que tu es vierge ! Lança le blond en s’approchant de la jeune fille qui avait ses joues plus rouges que jamais.

 

- Je ne te permet pas, d’ailleurs cela ne te regarde pas, je,..je … bégaya la jeune fille en reculant jusqu’à être bloquée contre le bureau.

 

- Alors comme ça la belette ne t’a pas encore déflorée ! En même temps, cela ne m’étonne guère, il doit avoir honte de se qu’il cache sous ses robes de sorciers. Et toi en parfaite miss-parfaite, n’envisage pas de faire l’amour avant tes trente ans n’est-ce pas ? Je sens que dès demain, les élèves du château ne parleront plus que de ta virginité conservée Granger.. Dit le blond un étrange sourire aux lèvres.

 

- Alors ça ! Je te,… tu,… certainement pas ! Pas question ! S’énerva la brune

 

- A moins que l’on y remédie, tout de suite… A près tout j’ai ta baguette. Je te propose un marché Granger, tu acceptes de m’offrir le plaisir de prendre ta virginité -ce que j’adorerais plus que tout-, sois je retourne à mon dortoir avec ta baguette et dès demain, tout le château sera au courant que la belette n’a toujours pas fait le pas.

 

- NON ! C’est un odieux chantage que tu fais là ! Saches que le viol ne te vaudra pas seulement un renvoi mais aussi un séjour à Azkaban ! S’égosilla la jeune fille dont le cœur commençait à tambouriner contre sa poitrine.

 

- Ne t’imagines pas que je vais te violer, tu n’es pas assez canon pour ça. Non, je préfère que tu sois consentante. Et sans me vanter, je suis sûr que tu y prendrais du plaisir, je suis très doué, et j’ai pas mal d’expérience. En fait, c’est une aubaine pour toi, dit le blond, la voix mielleuse.

 

- Tu rêves ! Dès demain j’irai voir …

 

- Non, je ne crois pas, car si tu refuses, je te lancerai un oubliette, la coupa le blond. Bon, d’ailleurs, je commence sérieusement à me les geler ici, je sens que demain sera une journée inoubliable.

 

- Arrête ça ! Tu n’as pas le droit !
Hermione pleurait. Comment osait il lui faire un chantage pareil ! Elle n’allait pas coucher avec lui ! Et pourquoi pas susurra une petite voix ? Il est joli garçon, et il n’a pas tort, sa première fois serait bien mieux avec un garçon qui sais ce qu’il fait. Mais non ! Elle aimait Ron ! Elle ne pouvait pas céder, rien que pour une pauvre rumeur.. Mais comment veux tu passer le reste de l’année sereinement et avoir tes ASPICS si tout le monde se moque de toi..de plus, ils ne manqueront pas de se moquer de Ron aussi.. Sans parler des journaux qui ne manqueraient pas de diffuser l'information. Elle pouvait très bien gérer la pression d’une rumeur ! Elle pourrait très bien la démentir ! Peut être, mais peut être pas. Non ! Elle ne s’abaisserait pas à accepter un marché -si odieux- de Malefoy ! Mais il n’est pas si vilain.. Et tu n’as pas toujours était indifférente à son physique d’attrapeur et à ses yeux bleus. C’était il y a longtemps ! Pas si longtemps, dans le couloir sa seule vision t’as donné des frissons… Mais, mais … ne lutte pas, tu n’as pas tellement le choix .

 

- Tes larmes ne changeront rien à mon marché, alors que choisis tu ? Mon corps magnifique ou six mois de honte ? Demanda le blond l’œil brillant . Ils étaient très proche, leur corps se frôlant quand ils inspiraient en même temps.

 

- je.. J’accepte, souffla la jeune fille, résignée et la gorge serrée.

 

***

 

Le garçon retint un hoquet de surprise, il était tellement sûr qu’elle refuserait ! Il ne s’était pas imaginé qu’il coucherait réellement avec Granger. Comment pouvait-il faire maintenant ? Il n’était pas question qu’il passe pour ce qu’il n’était pas ! Même s’il avait argumenté sur le sujet, pour lui coucher avec Granger à cause de ce stupide marché s’apparentait à un viol ! Draco avait vu, enfin, surtout entendu des femmes être violées au Manoir des Malefoy quand le Seigneur des Ténèbres était au pouvoir, et il s’était juré que jamais il ne s’abaisserait à de tels actes.

 

- Tu as fais le bon choix Granger susurra-t-il en approchant son visage de celui de la brune qui frissonna.

 

Il devait trouver une solution au plus vite. Il n’allait certainement pas se défiler, bien qu’il soit dans la nature des Serpentards de fuir, il refusait de rompre le marché le premier.. Mais oui ! Il avait trouvé ! C’était cela,…! Il devait faire en sorte qu’elle rompe le marché ! Il regarda la jeune fille dans les yeux, et alors qu’il s’attendait à y voir de la haine et de la peur, il y décela de … l’envie ? Il approcha un peu plus son visage de celui d’Hermione, leurs lèvres n’étaient plus séparées que par une poignée de centimètres. Les yeux de la Gryffondor se fixèrent sur la bouche du blond. Draco n’en revenait pas ! Granger était-elle réellement attirée par lui ? Elle aurait vraiment envie de….de coucher avec lui, alors qu’il était son ennemi de toujours ? Le jeune homme ne pouvait plus reculer à présent. Doucement, il parcourut le peu de distance qui le séparait des lèvres de la jeune fille. Il les frôlait à présent et, contre toute attente, se fut Hermione qui provoqua la rencontre. Ils ouvrirent leur bouche en même temps, laissant leur langue entamer un ballet enflammé.

 

Draco était hypnotisé, les mains d’Hermione, qui caressaient sa nuque et ses cheveux lui donnaient des frissons. Il devait se secouer, faire quelque chose ! Il ne voulait pas, il ne devait pas continuer à embrasser Granger ! Mais il n’y arrivait pas, saleté de corps stupide ! Pourquoi devait il être si faible ? Pourquoi fallait il qu’elle lui fasse autant d’effets ?! Elle n’avait pas le droit de lui faire ça ! C’était contre nature, et puis cela ne devait pas se passer ainsi.. Mais qu’est-ce qui lui était passé par la tête pour proposer un deal pareil ! Il devait absolument se sortir de ce pétrin, si son père apprenait qu’il avait couché avec une sang de bourbe, il serait déshérité, à coup sûr ! Comment faire pour la repousser sans rompre le marché ? Non, pour qu’elle rompe le marché ? La seule solution était de… non, il ne pouvait pas faire ça, mais en même temps, il n’avait pas le choix.

 

Hermione était choquée par son propre comportement, mais elle n’y pouvait rien. Son cerveau ne lui répondait plus, son corps avait pris possession de ses mouvements. Ses doigts s’étaient glissés d’eux même dans les cheveux, si doux, du Serpentard . Sa bouche répondait seule aux assauts du blond. La jeune fille sentait une chaleur se rependre dans son corps. Alors qu’elle collait un peu plus son corps contre celui de Malefoy junior, elle sentit une bosse sous le pantalon du blond. Un courant froid lui laissa une pellicule de sueur le long de son dos. Elle n’était pas prête. Elle ne pouvait pas,…c’était trop tôt. Son cerveau avait repris du service. Elle aimait Ron, comment pouvait elle avoir seulement imaginé lui faire ça ?! Lui qui, avait été si patient, lui qui, lui avait promis d’attendre aussi longtemps qu’il faudrait. Lui qui, lui avait si souvent dit qu’il l’aimait, qu’il ne la forcerait pas. La jeune fille retira ses mains des cheveux du blond qui commençait à remonter sa jupe et à caresser ses cuisses. Elle devait arrêter cela !

 

- Non, Malefoy, je ne.. Commença la brune en interrompant le long baisé, mais elle n’eut pas le loisir de continuer car déjà, Draco avait repris ses lèvres .

 

Elle se tortilla pour se dégager de l’étreinte, mais prenant certainement cela comme un encouragement, le jeune homme l’allongea sur le large bureau se positionnant au dessus d’elle. Son cri s’étouffa dans leurs bouches scellées quand son assaillant commença à défaire la ceinture de son pantalon . Elle n’en revenait pas, il allait la violer ! Elle poussa de toutes ses forces contre le torse du jeune homme qui mit enfin un terme à ses caresses pour la regarder.

 

- Si tu as changé d’avis Granger dis le moi tout de suite car je suis sur le point de ne plus être en mesure de garder le contrôle sur la situation, susurra le jeune homme en collant son bassin contre les jambes nues de la jeune fille .

 

Il avait réussi ! Elle allait le repousser lui envoyer deux-trois grossièretés à la figure et il pourrait lui mener la vie impossible les six prochains mois ! Il ne fallait pas qu’elle flanche, il devait lui faire peur, car il l’avait sentie, elle ne voulait pas coucher avec lui. Sa fierté en prenait un sacré coup ! Repousser un Malefoy, il fallait être sérieusement fou ou bien suicidaire ! Mais cela lui importait peu pour le moment, il avait ce qu’il voulait, elle allait refuser le marché, c’est tout ce qu’il souhaitait. Il appuya son bassin contre ses cuisses, frottant son intimité, qui était -malgré lui- assez bombée. Il avait sentie l’érection poindre quelques minutes plus tôt. Il en avait été choqué, elle n’avait rien fait de plus que lui caresser les cheveux et son corps avait réagit comme si elle lui avait léché son intimité . Il en était tout retourné de colère contre lui-même. Mais, le côté positif c’était qu’elle s’était figée en sentant son sexe durcir, cela lui avait fait peur . Il sourit intérieurement, cela lui était bien utile dans cette situation.

 

Il plongea son regard dans les yeux chocolats de la jeune fille. Il pouvait y voir de la peur à l’état brut. Il était certain qu’à cet instant le cœur de la brune devait tambouriner dur dans sa poitrine. Il retira sa ceinture, ce qu’elle ne manqua pas de remarquer. La peur se transforma en terreur dans les yeux bruns. Elle n’allait pas tarder à craquer !

 

- Stop, je,…je ne peux pas, bégaya la jeune fille.

Il avait gagné. Il se releva, triomphant intérieurement.

 

- C’est bien dommage, …je suis certain que tu en aurais redemandé, répondit le blond de sa voix trainante. Tu es sûre de ton choix ?

Hermione essuya ses larmes, finalement il n’avait rien fait. Il avait été pris dans le feu de l’action et n’avait sue s’arrêter. Se préparant à vivre les pires prochains mois de sa vie, elle hocha la tête.

 

Draco ne put s’empêcher de sourire, elle avait rompue le marché ! YES !

Alors que le Serpentard s’apprêtait à descendre du bureau, la porte de la salle de classe dans laquelle ils se trouvaient s’ouvrit en grand et alla taper contre le mur de pierre faisant sursauter les deux adolescents.

 

- Aha ! Je vous ai eu cette fois ! Vous n’allez pas pouvoir en réchapper ! Annonça fièrement le concierge.

Les deux jeunes gens eurent vite fait de descendre de leur estrade et remettre de l’ordre dans leurs vêtements.

 

- Vous venez de violer tant de lois du règlement que vous pouvez dès ce soir allez faire vos bagages, votre renvoi ne fait aucun doute ! Continua le vieux rabougrit en s’avançant vers eux, ses yeux s’allumèrent lorsqu’ils tombèrent sur les insignes de Préfet en Chef des deux jeunes adultes. Mais voilà qui est des plus croustillants, les deux préfets en chef pris en flagrant délit après le couvre feu des préfets.. Nous allons tout de suite chez la directrice !

 

- Vous n’y êtes pas du tous vieux cracmol sénile, nous avons..commença le blond, furieux en suivant le concierge.

 

- Chut, lui intima Hermione en lui donnant un coup de coude. N’aggrave pas notre cas. Je vais parler au Pr McGonagall.

 

Le jeune Malefoy lui lança un regard polaire.

 

Ils suivirent en silence Mr Rusard qui chantonnait et sifflotait. Arrivée dans le couloir au bout duquel se trouvait la gargouille qui garde le bureau directorial, Hermione frissonna, la directrice les attendait, enroulée dans sa chemise de nuit écossaise. Derrière ses lunettes ses yeux lançaient des éclairs, elle était furieuse, de toute évidence.

 

Dès qu'ils furent arrivés à hauteur de la professeur de Métamorphose, celle-ci demanda au concierge de prendre congé.

- Mais, professeur, vous n’avez pas entendu mon témoignage. Ses deux personnes étaient… commença à expliquer l’homme vexé de ne pas être félicité par sa trouvaille.

 

- Je sais parfaitement ce qu’il s’est passé, j’ai été prévenu. Bonne nuit Mr Rusard. Vous deux, suivez moi, coupa la directrice, glaciale. Sans un regard pour Hermione dont les larmes coulaient déjà, elle s’engagea dans les escaliers, la gargouille s’étant déplacée.

 

Hermione était tétanisée, elle était dans les soucis jusqu’aux cou. Tout ça à cause de ce foutu Malefoy ! Comment avait elle pu le trouver si….si… ARG ! S’ils n’étaient pas renvoyés, ce dont elle doutait fortement, elle le tuerait ! Elle lui donnerait une mort lente et douloureuse. Mais en attendant, elle lança un regard noir au blond dont le visage ne trahissait aucun sentiment. Comment pouvait il rester aussi calme ? Pensait il vraiment que le fait d’être un Malefoy allait le sauver du renvoie ?

 

- Asseyez vous, ordonna la directrice une fois installée dans son fauteuil.

Hermione obéit précipitamment mais Draco resta debout, droit comme un i, derrière le fauteuil resté libre.

La directrice lui jeta un regard chargé de reproches et tourna son regard vers Hermione dont le visage était livide.

 

- Je suis scandalisée. Je ne sais par quels mots expliquer mon désappointement. Miss Granger, vous me décevez beaucoup. Vous aussi Mr Malefoy, continua la directrice en se tournant vers le Serpentard. Vos parents ne manqueront pas d’être informés.

Hermione essaya d’avaler sa salive, mais sans succès. Elle avait l’impression qu’une boule obstruait le passage vers son estomac.

 

- Pouvez vous m’expliquer ce que vous fabriquiez dans cette salle de classe à une heure si avancée de la nuit ?! S’énerva McGonogal. Mr Malefoy ?

Le jeune homme ne répondit pas mais regarda avec intensité Hermione qui semblait vouloir se fondre dans le fauteuil.

 

- Miss Granger ?

 

- …nous ….ble..marmona d’une voix très aigüe la brune.

 

- Je n’ai absolument rien compris ! Parlez distinctement, et cessez donc de pleurer, cela n’arrangera pas votre cas Miss Granger.

La directrice s’était penchée sur son bureau pour mieux entendre les paroles de son élève.

 

- Nous, … nous..sortons ensemble professeur, mentit la jeune fille. Elle n’avait pas trouvé mieux comme explication.

La jeune fille avait hésité à dire la vérité, le chantage, sa baguette volée. Mais Malefoy n’avait rien fait. Bien sûr, il restait ce vil serpent arrogant, imbu de lui-même et méchant. Mais il n’avait rien fait, il ne l’avait pas forcé à…à…

 

- Mais enfin, pourquoi vous a-t-on retrouvé dans cette salle de classe ? Vous pourriez vous retrouver dans la journée ! S’exclama la directrice surprise.

 

- C’est un secret, inventa la Préfète en chef en essayant de se redresser. Vous comprenez, étant tout deux dans des maisons qui se font la guerre à longueur de journée, nous avons gardé secret notre relation. Nous ne pouvons nous voir que le soir, continua la jeune fille.

Draco s’était figé à l’entente de son explication, elle était certaine qu’ il n’allait pas manquer de lui reprocher ses mensonges une fois sortis du bureau. Mais elle ne se démonterait pas, à près tout, le fautif dans l’histoire c’était bien lui !

 

- Cette situation est sans précédent ! Je ne comprendrais jamais cette haine que se vouent avec acharnement les élèves de Serpentard et de Gryffondor. Que vous ayez une relation secrète, cela, à la limite, je peux le comprendre, mais profiter de vos statuts de Préfet en Chef pour violer le règlement, je suis outrée. Vos comportements vous valent une semaine de retenue, vous passerez toutes vos soirées à trier les dossiers de Mr Rusard.

 

Hermione accusa le coup, elle s’attendait à un renvoi où une retenue, mais avec Rusard ! Elle retint sa respiration, la directrice n’allait certainement leur infliger qu’une retenue.

 

- Je vous retire vos privilèges de Préfets en Chef et ce jusqu‘à la fin de l‘année, estimez vous heureux que je ne vous retire pas vos insignes. Je retire 100 points à Gryffondor, et 100 points à Serpentard. Vous pouvez partir, dépêchez vous de regagner vos dortoirs .

 

Hermione s’en voulait d’avoir fait perdre autant de points à sa maison. Cela lui importait peu qu’elle n’ai plus ses privilèges de Préfète, de toute façon elle ne s’en servait jamais. Par contre, les points ça, c’était une autre histoire, elle allait être détestée par sa Maison et elle ne savait pas quoi leur dire pour justifier une telle perte. Le cœur en peine et l’estomac serré elle se leva et suivie Draco hors du bureau.

 

Dès le lendemain, elle allait vivre un enfer. Elle espérait de tout son cœur que Harry et Ron ne lui en voudrait pas trop.

Dans ses pensées, elle ne remarqua pas que Draco s’était arrêté elle lui rentra dedans.

 

- Non mais t’es complètement malade ! Pourquoi t’es allé raconter ses histoires à McGonagal ! Tu te rends compte que mon père va me TUER en apprenant ça ?! S’égosilla le garçon en la fusillant du regard, les mâchoires serrées.

Hermione sentit la colère monter en elle telle la lave dans un volcan.

 

- Oh mais ça va bien oui ?! A qui la faute si on s’est retrouvés ici ! Certainement pas la mienne ! Figure toi que j’ai raconté ces histoires comme tu dis pour ne pas que l’on soit renvoyés ! Idiot ! Tu es le seul à blâmer ici ! Je ne sais pas pourquoi je ne lui ai pas dit la vérité ! Car peut être que tu aurais préféré que je raconte ce qu’il s’est vraiment passé ?! Hein ? Allez, dis moi ! Tu voulais que je me plante devant son bureau en lui racontant le chantage odieux que tu m’as fait Malefoy ?!

 

Hermione était hors d’elle, si bien qu’elle s’était avancée vers le Serpentard en le pointant du doigt.

 

- Alors ? Tu ne dis plus rien toi qui pérores si souvent ! Continua-t-elle en appuyant le doigt à plusieurs reprises contre le torse du jeune homme .

 

Draco, passablement étonné de l’emportement de la brune d’ordinaire si calme, s’énerva encore un peu plus et retira d’un geste brusque le doigt planté dans sa chemise. Comment osait elle l’accuser lui ? C’était entièrement de sa faute à cette saleté de Gryffondor !

 

- Je ne t’entends pas Malefoy ! Aurais tu oublié ta langue dans le bureau de McGonagal ? S’égosilla la jeune fille en s’approchant du jeune homme et en recommençant à le taper du bout du doigt.

Hermione était habitée par une rage insoupçonnée. Jamais elle n’avait été si en colère contre quelqu’un. Jamais elle n’avait été aussi proche de faire usage de sa baguette pour lancer un sort cuisant à quelqu’un -sauf aux mangemorts, bien sûr- si seulement elle l’avait encore avec elle . Ce maudit crétin de blond peroxydé !

 

- Mais tu vas la fermer oui ?! Lança Draco en attrapant le poignet dont un doigt le martelait depuis cinq bonnes minutes. Si tu continue comme ça l’autre chnoque va nous retomber dessus ! Tu as fais suffisamment perdre de points à ma maison pour ce soir Granger.

Le jeune homme, emmena Hermione le long des couloirs, après avoir évité la maudite chatte de Rusard et Peeves deux fois, ils se retrouvèrent au troisième étage .

 

- Tu la fermes et tu attends. Ne crois pas que je vais te laisser m’insulter sans rien faire Granger.

Le garçon commença à faire des aller-retour devant le portrait du troll en tutu.

Hermione avait suivie le blond sans trop rechigner. Elle s’était doutée d’où il l’emmenait, et comme de toute façon il possédait sa baguette, elle n’avait pas trop le choix.

 

La brune avait les bras croisés et alors que le blond terminait son troisième passage devant la toile, elle s’engouffra sans l’attendre dans la salle sur demande qui venait d’apparaître.

 

La salle avait pris l’apparence d’un salon aux couleurs de Serpentards. Rien de bien chaleureux. Deux fauteuil en vis-à-vis sur un tapis vert sombre. Une cheminée où dansaient de longues flammes. Voilà tout ce que comportait la salle. Hermione se laissa tomber sans ménagement dans le plus proche des fauteuils et quelques secondes plus tard Draco en fit autant dans le fauteuil restant.

 

- Tu n’as rien à me reprocher, et tu le sais bien. Je t’ai sauvé la peau tu me dois une faveur.

 

- Non mais tu rêves là. Ne crois pas que les trois pauvres mensonges que tu as débité à l’autre vieille chouette changent quoi que ce soit à notre marché. Tu as autant sauvé ta peau, que la mienne, répondit le blond en tachant de rester calme.

 

- Ecoutes moi bien, si tu ne me rends pas ma baguette immédiatement, je retourne voir McGonagall, et je ne doute pas qu’elle sera ravie de te renvoyer chez ton père !

 

Hermione s’était levée en s’approchant du blond qui comme elle sauta sur ses pieds pour la regarder de haut. Agacée de devoir lever les yeux, elle le fit tout de même en essayant de le tuer grâce à son seul regard. Mais son cœur fit un raté. Non ! Elle ne devait pas flancher, aussi beau qu’étaient les yeux de Malefoy. Le fait de fixer si longtemps le blond provoqua une accélération de son rythme cardiaque.

 

Draco la toisait avec autant de rage et de dégoût que possible. Les yeux bruns de la fille semblaient vouloir l’avada-kédavratiser. Il sourit intérieurement, heureusement qu’il avait toujours avec lui la baguette de Granger. Le regard de la brune se fit moins coléreux l’espace d’un instant et de légères rougeur apparurent sur ses joues. De toute évidence, il lui faisait de l’effet.

 

Mais pourquoi restait il silencieux ?! Il lui avait promis de se venger de ses insultes et il restait planté là à la regarder. La jeune fille faillit rompre le contact visuel mais elle se retint à temps. C’était là un combat. Le premier qui baisserait le regard aurait perdu, et elle se refusait de perdre ! Mais cela était de plus en plus dure. Tout d’abord, elle avait envie de cligner des yeux et ensuite, une force invisible semblait l’inviter à regarder les lèvres roses pâles du Serpentard. Hermione se gifla mentalement, il ne fallait pas tomber dans le piège de Malefoy. Bien qu’elle se soit résignée à être attirée par on ne sait quel mystère au blond, elle ne devait pas céder à la tentation.

 

Draco n’en pouvait plus de la fixer ainsi. Pourquoi fallait il que les Gryffondor ne laissent jamais tomber ? Il avait les yeux desséchés. Il vit une deuxième vague de couleur prendre possession des joues de la fille, elle était en train de craquer. Mais,…lui aussi, car ses rougeurs semblaient produire de drôles de mouvements dans son ventre et depuis quelques instant, le seul fait de regarder dans le fond des yeux chocolats répandait en lui une douce chaleur qu’il connaissait bien. Il fallait qu’elle arrête de le regarder car bientôt, il, ..il..

 

Hermione luttait contre elle-même. Tous les évènements de la soirée avaient produit une telle tension. Elle avait à présent autant d’arguments en faveur du blond que contre lui. Elle devait se faire violence pour ne pas plonger sur les lèvres, si fines, du Serpentard. Elle allait craquer d’un instant à l’autre, elle le sentait. Aussi étrange que cela paraisse, elle avait l’impression que l’air autour d’eux s’était chargé d’électricité, et que celle-ci les poussait l’un vers l’autre. Non, elle ne devait pas,…elle ne devait,…elle ne…

 

L’esprit de Draco était en ébullition, plus il se refusait à céder à ses pulsions et plus celles-ci semblaient s’accroître. Il était attiré vers l’avant comme un aimant. Une vague de chaleur le pris d’assaut quand, du coin de l’œil, il vit la Gryffondor entrouvrir légèrement sa bouche. Ses jambes lui faisaient un mal de chien tellement il forçait pour les maintenir en place. La brune amorça un mouvement du visage dans sa direction, s’en fut trop pour sa volonté. Il plongea sur la bouche de la jeune fille, avide de sentir sa langue toucher la sienne.

 

Hermione avait chaud, très chaud. Le Serpentard l’embrassait avec tellement de,… et si… Comme habitée par une autre, ses mains caressèrent la nuque du blond, glissèrent dans ses cheveux, puis descendirent vers son col de chemise. Hermione savait qu’elle était sur le point de perdre pied, mais elle s’en fichait. Rendant les armes, ses mains fébriles commencèrent à déboutonner Draco.

 

Ses mains étaient sur les hanches de la brune, dont le bassin ondulait lentement. Il sentit qu’elle déboutonnait sa chemise. Comme un signal, telle une autorisation, il prit la jeune fille dans ses bras et d’un sort informulé sans baguette, il transforma un des fauteuils en lit. Comme dans un rêve, il déposa sa future amante sur les draps verts et argentés.

 

Hermione ne sentit qu’elle avait été déplacée que lorsqu’elle rentra en contact avec les draps glacés du lit. Elle en était à mi chemin du déboutonnage lorsqu’elle décida que cela n’allait pas assez vite. Elle était dans une espèce de transe, elle ne contrôlait plus rien, ses mains, sa bouche, son corps semblaient être sous le contrôle d’une autre personne qu’elle. D’un coup sec, elle tira sur les deux pans de chemise et les boutons sautèrent.

 

Draco s’était rarement sentit aussi enflammé. Dans un état quasi second, il retira sa chemise puis entreprit de retirer le pull d’Hermione. Celle-ci leva les bras, et le garçon jeta dans un coin de la pièce le vêtement. Il retira rapidement le soutien-gorge de la jeune fille, libérant ses seins dont les bouts pointaient. Il embrassa le cou de sa partenaire, laissant courir sa langue dans le creux de sa gorge. Son souffle chaud descendit encore et il suçota les bouts de seins de la Gryffondor dont le corps ondulait de plaisir sous ses caresses.

 

Hermione gémissait, les sons franchissant malgré elle ses lèvres. De ses mains, elle caressait la tête du blond qui avait à présent retiré la jupe de la jeune fille. La langue du Serpentard s’attarda quelques instant près du nombril d’Hermione puis après avoir fait disparaître d’un sort son sous vêtement, il écarta les jambes de la brune.

 

Draco s’attaquait à présent au bouton de chair de son amante, le mordillant, le suçotant. Enhardis par les gémissements de la jeune fille, il intensifia la pression et quelques instants plus tard, elle partit pour un premier orgasme, qui la laissa essoufflée. Le jeune homme remonta et repris possession des lèvres de la jeune fille.

 

Son baiser avait un goût salé. Hermione n’aurait jamais imaginé avoir autant de plaisir. Elle voulait lui rendre la pareil. La Miss-je-sais-tout n’était plus qu’un souvenir en cet instant, car une autre Hermione avait pris place dans le corps gracile. D’un mouvement d’épaules et de bassin, elle se retrouva au dessus du Serpentard dont les yeux luisaient de plaisir. La jeune fille enleva le pantalon du garçon sans ménagement. Le sous vêtement du jeune homme était bombé. Toute appréhension envolée, elle fit glisser le vêtement le long des jambes musclées par de longues heures de Quidditch du jeune homme.

 

Draco sentit les lèvres d’Hermione le toucher et il ne put retenir un gémissement. La langue de la Gryffondor s’attarda sur le gland, procurant une vague de plaisir au blond. Le comble du plaisir fut lorsque la jeune fille pris dans sa bouche le sexe et qu’elle commença des va et vient lent tout en enroulant sa langue autour du membre. Draco n’arrivait plus à penser. Il n’y avait plus de Draco le Serpentard et d’Hermione la Gryffondor. Non, il n’y avait plus qu’un homme et une femme. Deux adultes laissant libre court à leur envie et leur pulsion. Deux sorciers dont les souffles se mêlaient, les corps ondulaient et dont les cœurs battaient à l’unisson.

 

La jeune fille remonta en déposant des baisers le long du ventre, puis du torse du jeune homme qui la fit basculer pour se retrouver au dessus d’elle. Caressant ses seins d’une main, il fit entrer deux doigts dans le vagin, humide de la jeune fille qui se cambra. Il entama un lent va et vient, puis retira ses doigts pour positionner sa verge tendue à l’extrême .

 

Draco s’appuya d’une main sur le lit et de l’autre, il dirigea son pénis dans le vagin. Il entra lentement jusqu’à sentir la résistance tant attendue. Il regarda la brune qui le fixait les yeux brillants mais légèrement anxieux. Il poussa un peu plus fort et sentit la fine membrane céder.

 

Hermione cria et gémit en même temps. Le jeune homme commença des aller et venue. D’abord lentement, puis de plus en plus vite. Hermione se sentait partir. Gémissant, criant, elle bougeait son bassin pour que la pénétration soit plus profonde. Puis se fut le point de non retour, dans un long gémissement elle sentit une vague de plaisir l’envahir et parcourir son corps au rythme des contractions de son intimité.

 

Les fortes contractions contre son pénis lui procurèrent beaucoup de plaisir, et quelques rapides coups de reins plus tard, il fut saisi par un orgasme violent. Chaque long jais de sperme lui procurant un si grand plaisir que sa vue se brouilla quelques instant. Il se laissa retomber sur le lit, essoufflé.

 

Les deux jeunes gens se regardèrent plusieurs minutes, à bout de souffle. Aucun d’eux ne brisa le silence qui s’était installé.

Les deux amants d’un soir s’endormirent avant que leur esprit ne reprenne possession de leur corps et qu’ils ne se rendent compte de ce qu’ils avaient fait.

 

La jeune fille se réveilla quelques heures plus tard, dérangée dans son sommeil par un rayon de soleil . Les souvenirs de la veille lui revinrent en mémoire. Tournant la tête, elle vit un mot et sa baguette magique sur l’oreiller à côté d’elle :

 

Marché conclu Granger

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