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Chapitre 3

 

-Sirius ? Qu’est-ce que tu en penses ? 

Le jeune homme détourna les yeux de la bimbo qui le dévorait du regard et avala une gorgée de thé. 

-Ce que j’en pense ? Je déteste le vert sur les murs, et je ne pense pas que James aimera non plus. Et puis, pour être honnête Lily, je ne vois pas pourquoi tu parles de ça avec moi. Je veux dire, c’est lui qui habite avec toi non ? Moi je m’en fous pas mal de votre intérieur. 

-Je veux avoir un avis masculin parce que c’est ce qu’il m’a dit. Qu’il s’en foutait. 

Ils étaient assis à la terrasse d’un café. Lily lui avait demandé de le rejoindre et comme il n’avait rien prévu, alors il l’avait fait. Il ne regrettait pas vraiment parce que Lily avait toujours été une fille charmante mais là, il aurait préféré payer un verre à la bombasse écossaise qui le regardait avec intérêt.

-Vas-y. 

Il haussa un seul sourcil et sous ses lunettes de soleil, il plissa des yeux. 

-La fille là-bas. Va la voir. Je n’aurais pas toute ton attention avant que tu ailles, lui parler, que tu lui fasses ton regard de chien battu en manque et que tu lui fixes un rendez-vous. Je me permets de te rappeler que ce soir ce n’est pas possible. 

Il lui saisit la main, lui posa un bisou rapide dessus et se leva d’un geste. Lily se mit à rire, et il entendait encore son rire alors qu’il marchait vers l’intérieur du café. Il n’avait jamais tenté le coup avec une rousse. Probablement parce qu’il en avait vu assez peu dans sa vie. Il se rendit au bar et lui commanda un verre auquel il ajouta un mot. Elle gloussa quand elle le reçut et se leva à son tour pour le rejoindre. Elle portait une robe moulante mettant ses formes avantageuses en valeur. Elle était vraiment mignonne. Elle avait un visage rond, un front haut, des yeux bleus en amande, un petit nez court, quelques tâches de rousseur et une bouche pulpeuse à souhait. On aurait dit un fruit bien mûr dans lequel on ne pouvait que croquer. Il la reconnut aussitôt et son sourire s’épanouit sur son visage. 

-Magali Hemsworth. 

-Comment sais-tu comment je m’appelle ? 

-Tu étais à Gryffondor, la même année que Callissandre Thompson. Tu étais déjà une belle fille mais là tu es… je ne trouve pas de mots pour te décrire. Tu es superbe. Woow. Excuse-moi. Je suis Sirius Black. 

-Je me rappelle pas de toi. 

-Moi si, j’étais en première année et fou amoureux de toi. Je n’aurais eu aucune chance à l’époque. Mais j’ai grandi comme tu peux le constater.

Il la regarda de la tête au pied, les yeux brillants de désir pour elle. Il avait appris à faire ça il y a bien longtemps. Il avait remarqué que ce genre de filles adorait qu’on les regarde comme si on avait envie de faire l’amour avec elle, là tout de suite. Cela fit le même effet à celle là qu’à toutes les autres. 

-Ça te dirait qu’on sorte un soir, histoire d’apprendre à se connaître un peu mieux ? lui demanda-t-il en lui frôlant la main doucement. 

-Pourquoi pas.. viens me chercher demain à 19h.

Elle lui glissa un morceau de Parchemin dans la main et posa ses lèvres près de sa bouche en lui murmurant un “Sois à l’heure joli garçon.”Il regarda la façon dont elle marchait, et admira la courbe de ses hanches. Elle marchait lentement. Soit elle voulait qu’il admire son derrière soit… Il se leva du tabouret haut, la rejoignit en deux pas, la retourna et l’embrassa avec fougue.

 

Il avait une technique particulière pour rendre les filles accros à ses baisers. Il l’avait apprise de cette fille l’année d’avant la quatrième année. Elle avait 17 ans. C’était une des nombreuses “amies” de Charles Thompson. Elle avait été sa première et il avait toujours de l’affection pour elle. Elle lui avait appris tant de choses sur les femmes, sur ce qu’elles aimaient. Elle l’avait formé à l’amour. Il lui avait demandé pourquoi sur tous les garçons qu’elles pourraient avoir, c’était lui qu’elle voulait alors même qu’il était encore puceau. Elle lui avait caressé la joue, l’avait embrassé et lui avait dit que lui, il ne risquait pas de lui briser le cœur comme tant d’autres et que participer à l’éducation d’un futur bourreau des cœurs lui faisait plaisir. Elle voulait lui apprendre la véritable façon de rendre une femme accro. Pas selon la technique de son Mentor Sexuel. Mais selon la vraie technique. Elle lui avait appris la patience, la douceur et le plaisir complexe des femme. Elle lui avait appris à anticiper. Lisa… Elle avait 24 ans maintenant. Il l’avait revu quelques semaines auparavant. Elle avait un ventre rond et l’avait pris dans ses bras quand elle l’avait vu. Elle travaillait à la Gazette du Sorcier et semblait aller bien. Cette fille-là méritait d’être heureuse. Elle avait fait de lui le Sirius que tout le monde connaissait. Sa vie entière aurait été plus morne si elle ne l’avait pas éduqué. 

 

-18h, murmura-t-il à la femme qu’il tenait dans ses bras. Et on ira dîner aux Trois Cristaux vers 19 heures. 

Elle acquiesça et après s’être dégagée de ses bras, elle transplana. Lily le regardait d’un air consterné. 

-Sérieusement ? Tu vas l’emmener aux Trois Cristaux ? C’est le meilleur restaurant de la ville et toi tu vas emmener ta poule là-bas ? Si Cassandra était là, elle te hurlerait dessus. 

-Non. si Cassandra était là… elle serait contente de voir que je sors avec une fille, elle ne penserait pas que je lui cours après. 

-Elle est la seule à pas le penser Sirius. D’ailleurs à ce propos, il faut que tu arrêtes. Tu la mets juste mal à l’aise. Tu sais que je t’adore. Mais elle, je la considère comme ma sœur. Elle aime Bob comme elle n’a jamais aimé quelqu’un. C’est un gars bien. Alors si il t’était venu à l’esprit de faire quoi que ce soit pour faire capoter son couple, laisse tomber. Tu l’as suffisamment fait souffrir y’a 5 ans. 

-Écoute Lily. Je ne veux pas la faire souffrir, c’est ma pote (il insista sur ce mot)d’enfance. On a flirté un peu un été mais… ça va pas plus loin. Aie confiance en moi. Je ne lui courais pas après. C’est pas mon genre. D’ailleurs, c’est toi qui le pense en fait. Que je lui cours après. Si elle le pensait, elle n’aurait pas..

-Elle n’aurait pas quoi…

Il repensa à cette nuit au Club. Elle lui avait demandé si c’était prémédité et elle avait dit qu’elle ne le dirait pas à son mec sinon il se ferait cassé la gueule. 

-Hésité à me le dire. Elle est franche comme fille. Si elle avait trouvé que mon comportement était déplacé avec elle, elle m’aurait probablement écraser les.. bijoux de famille. Tu la connais mieux que moi. Elle aurait pas hésiter et elle l’a déjà fait en plus. 

-C’est vrai. Je voulais juste.. excuse-moi. J’ai été indiscrète. 

-Tu es une amie. C’est tout. Ne t’excuse pas d’être toi. Du coup… reste sur des couleurs classiques. Mais pas du vert. Surtout pas du vert. Pourquoi elle hurlerait d’ailleurs, finit-il par dire au bout de quelques secondes. 

-C’est son restaurant préféré. Elle considère qu’il ne devrait y avoir que des gens de qualité dedans. Apprendre que tu y emmènes tes conquêtes d’une nuit, ça la ferait hurler. Elles considèrent que ce ne sont pas des filles bien de manière générale, et franchement, elle a pas tort dans 80% des cas.

-Je ne suis pas comme James. Je n’ai pas une Lily à la maison. Je ne suis pas prêt à me fixer. Je ne.. je ne sais pas si je suis capable de me fixer tant que je n’aurais pas trouver LA fille. Que je l’aurais trouvé et que j’aurais réussi à la garder. 

Lily le regarda d’un air gentil. Elle était le genre de fille à aimer ce genre de pseudo confidence. Cela la faisait sentir plus importante. Elle se sentait proche des gens ainsi. Il ne se sentait pas plus mal que ça de lui avoir raconter un bobard sur sa relation avec Cassandra. Cela ne la regardait absolument pas. Lui avouer aurait seulement fait capoter ses plans. Il ferait tout pour la rendre sienne mais… il ne voulait pas qu’elle souffre. Sur ce point il avait été du parfaite honnêteté. Seulement elle était loin de toute civilisation et en attendant de l’avoir pour lui seul, que ce Bob, soit hors course, il n’allait pas se priver de la compagnie de jeunes femmes charmantes. 

Dès qu’ils eurent terminés de boire leur thé, il la raccompagna chez James où elle avait emménagé. Cela lui faisait bizarre. Ce n’était plus chez James mais chez Lily et James désormais. Il faudrait qu’il s’y habitue tôt ou tard. Avant, il pouvait ramener une fille de temps à autres, cela ne gênait pas James mais maintenant… Il soupira après qu’elle ait refermé la porte. 

 

Les filles étaient trop compliquées. Elles n’arrivaient pas à comprendre ce que l’on pouvait ressentir lors d’un coup d’un soir. Elles y mettaient trop de sentiments. Sirius avait presque l’impression que Lily le prenait personnellement à chaque fois qu’il cassait avec la fille le matin venu. Pourtant il était un gentleman. Il leur offrait au moins le petit déjeuner avant de le faire comprendre qu’il n’y avait pas de bite repetita avec lui. Jamais deux soirs de suite. C’était une expression du frère de Cassandra et lui la trouvait hilarante. Elle résumait bien sa manière de vivre et la manière dont il aimait vivre. Du moins, avant qu’il ne revoit Cassandra. Elle avait beaucoup changé depuis Poudlard. En quelques mois à peine, avec son programme intensif d’Auror, elle avait perdu du poids et arborait une taille de guêpe, des formes là où il faut…

 

Il s’était fait la réflexion qu’elle devait être déjà comme ça à Poudlard mais qu’il n’avait pas fait attention. C’est vrai que quand ils étaient étudiants, elle n’avait jamais eu de mal à se trouver des petits amis. Et elle avait toujours des admirateurs. Mais lui n’avait rien vu, du moins, cela ne l’intéressait pas plus que ça. Il avait quelques souvenirs de lui pensant que son uniforme lui allait à la perfection, mais cela ne dépassait pas l’intérêt visuel. Et il l’avait revu. Elle avait les cheveux détachés, un de ces décolletés et une jupe courte… Il l’avait trouvé.. scotchante. Elle adorait ses études et elle s’éclatait littéralement. Mais plus que ça, c’était quand elle avait commencé à sortir avec ce Bob qu’il avait vu le plus gros changement. Son teint était éclatant, elle rayonnait de l’intérieur. Elle était heureuse. Et c’est en voyant toute cette joie de vivre qu’il n’avait jamais vu avant, qu’il avait ressenti une élan envers elle. Il avait pensé que c’était parce qu’il l’avait trouvé sexy. Et la seconde fois qu’il l’avait vu, il n’avait pas ressenti ça. Pas plus que la dizaine de fois suivantes. Il pensait au début qu’il n’aimait juste pas Bob et que c’est pour ça qu’il se sentait étrange en présence du couple nouvellement formé.

Mais au fil du temps, il avait compris qu’il haïssait voir Bob la prendre dans ses bras, poser sa main sur sa cuisse, lui mordiller l’oreille et l’embrasser. Faire toutes les choses qui lui étaient interdites à lui. Il avait juste envie de prendre sa baguette et de le provoquer en duel. Il avait nourri une sorte d’obsession pour elle, une forme de passion. Il rêvait d’elle, de ce qu’il lui ferait quand elle serait à lui. Il était sûr et certain que si il couchait avec elle, il ne pourrait plus coucher avec aucune autre fille après elle. Qu’elle serait la seule, l’unique, la dernière. Quand elle était dans les parages, il lui fallait une concentration extrême pour ne pas laisser paraitre ce qu’il avait au fond du cœur. Il était jaloux de Bob, il aurait voulu être lui pour être avec elle. Ce qui était le plus amusant c’est qu’il avait acquis cette certitude à sainte Mangouste, deux jours auparavant. Alors qu’elle était blessée. Il avait compris qu’il l’aimait plus que tout juste avant qu’elle ne plonge la tête la première dans la bataille contre les Mangemorts. Quand il s’était dit qu’ils allaient peut-être mourir sans qu’il ait pu lui dire ce qu’il ressentait pour elle. Et pourtant, ils avaient survécu et il ne lui avait rien dit. La voir au sol subir un endoloris en se forçant pour ne pas hurler avait été trop pour lui. Il avait eu une envie de meurtre envers ce mangemort, mais elle s’en était débarassée tout aussi vite. Il n’avait jamais vu à quel point elle pouvait être forte. 

 

Sirius agita sa baguette pour prendre le Magicobus. Il n’avait pas sa moto et il n’avait pas envie de transplaner. Il était fatigué et ne voulait pas être désartibulé pour une sottise dans le genre. Le bus ne tarda pas à arriver. 

-Ce serait combien pour aller au Pays de Galles s’il vous plaît. 

-Où ça au Pays de Galles ?  lui demanda la jeune femme qui vendait les tickets en lui souriant. Parce que ça dépend vraiment. 

-Baker Street à Cardiff. 

-14 mornilles et 6 noises. 

Il lui donna 15 Mornilles  et il lui dit de garder la monnaie avant de s’intaller confortablement dans le fond du bus. Il lui faudrait une bonne heure pour y aller. Il sortit de sa poche intérieure le message qu’il avait reçu un peu plus tôt dans la journée. “Sirius, j’ai des informations pour toi, rendez-vous à 18h, sur la grande place de Baker Street. Andromeda.” Il n’avait pas eu de rapport avec sa cousine depuis des années. Depuis qu’il avait quitté la maison familiale d’ailleurs. Elle était elle aussi un vilain petit canard de la famille Black. Il chiffonna le message avant de le brûler. Il ignorait quel genre d’information, elle avait pour lui. Mais de tous les membres de la très noble et toujours pure famille Black, à part son oncle Alfred qui lui avait donné de l’argent quand il avait fui, elle était la seule pour qui il avait encore un semblant d’estime. Elle avait d’ailleurs décidé d’aller s’installer au Pays de Galles à la fin de ses études, comme pour mettre le plus de distance entre sa famille et elle. Elle lui demandait de venir, il venait. Il fallait se l’avouer, c’était plus par curiosité que par envie d’aller la voir. Il regarda dehors et se renfrogna légèrement. Il n’aimait pas penser à sa famille de tarés congénitaux. 

 

Quand il arriva à Baker Street, il faisait un temps épouvantable et il fut contraint de rabattre sa capuche sur sa tête. Il marcha rapidement pour se réfugier dans un salon de thé. Il n’y avait que des moldus dedans, des familles avec des enfants surtout. Il avait prévu le coup et il avait mis un jean, une veste de costume et une chemise entrouverte. Sa cousine ne devait vraiment pas avoir envie que quelqu’un de leur connaissance ou pire de leur famille les voient ensemble. Il sourit. Elle avait bien choisi le lieu de la rencontre. Aucun Black n’auraient accepté de se mêler à ce genre de population. La pluie était de plus en plus forte et il était en avance de 20 minutes. Il s’assit auprès d’une fenêtre et une serveuse blonde mignonne comme tout avec une jolie fossette et une bouche rouge pulpeuse, vint à sa rencontre. 

-Bonjour, commença t’il avant de la laisser parler. Je pourrais avoir un thé vert s’il vous plaît ? 

-Tout de suite. Ce sera tout ?

-Tout dépend ce que vous avez à me proposer..

Il lui fit un sourire et il vit le gérant du café le regarder d’un air un brin antipathique. Il soutint son regard, jusqu’à ce que l’homme baisse les yeux. Cela avait duré une poignée de secondes. La serveuse le regardait et il pouvait presque sentir son cœur battre sous sa poitrine opulente. Elle était vraiment mignonne. 

-Il y a de la tarte crumble aux pommes. Elle est délicieuse. 

-Si elle est aussi délicieuse que vous, alors mettez m’en une part. 

Elle lui fit un clin d’œil et il lui adressa un sourire charmeur. Il eut la surprise de voir une autre fille lui apporter sa commande. Elle était rousse et elle lui fit des yeux de biches. 

-Merci mademoiselle. 

 

Il regardait les gens de la salle. Ils semblaient tous heureux, inconscient des massacres et de l’existence des Mangemorts. Il pleuvait toujours des cordes. Il soupira et regarda l’heure. Sa cousine ne devrait pas tarder à apparaître. D’ailleurs elle fit son apparition dans le salon de thé au moment où l’église sonna 18h. Elle était toujours ponctuelle. Sirius eut un petit sursaut et un petit doute sur son identité, tant et si bien qu’il saisit discrètement sa baguette sous la table. Elle était grande et mince avec une taille de guêpe. Ce n’est que quand elle s’approcha de lui qu’il la reconnut. Elle ressemblait terriblement à son aînée Bellatrix. Elle avait des paupières lourdes et une mâchoire bien dessinée. Elle était très belle, comme tous les Black. Contrairement à sa sœur Bella qui arborait constamment un sourire arrogant et dédaigneux, elle sourit gentiment quand elle le vit. Elle avait laissé détacher ses longs cheveux bruns et épais. Il avait oublié à quel point elle avait des grands yeux bleus aimable et mine de rien, la voir lui fit plaisir. Il se leva pour l’accueillir et elle lui accorda même le luxe de le prendre dans ses bras. 

 

-Salut cousin, dit-elle en guise de bonjour et en prenant place.

-Salut cousine. Tu as l’air d’aller bien.

-Toi aussi. Dois-je en conclure que le fait de rester loin de Walburga et de la très noble et toujours pure famille te rend heureux ? 

-Je pourrais te poser la même question. 

Elle s’appuya sur sa chaise et détendit ses jambes en souriant d’un air machiavélique. 

-Rester loin d’eux est une de mes priorités. Je suis contrainte d’y aller de temps en temps mais les visites sont de plus en plus espacées et courtes… Alors Sirius. Tu sors avec une fille ou tu as enfin fait ton coming out ? Je rêve d’avoir un cousin gay. 

-T’es folle ma parole. 

-Oui un peu. En même temps, à force de se marier entre nous, ça fait forcément des tares. 

Elle éclata de rire et héla la serveuse pour qu’elle lui apporte la même chose qu’à Sirius. Elle eut droit à un regard noir et à un ton froid. Elle devint elle-même glaciale et fit baisser les yeux de la serveuse d’un regard. 

-Ça fait plaisir de te voir Sirius. Tu es encore plus beau que la dernière fois qu’on s’est croisé, dit elle en lui caressant la joue. Alors que tu avais fait des ravages. Mère en avait été toute chamboulée. 

 

Il se souvenait de la dernière fois où il l’avait vu. Elle semblait s’ennuyer profondément et regardait avec consternation sa sœur ainée Bellatrix. C’était le jour de son mariage avec Lestrange. Elle aurait été heureuse pour elle probablement si Bella l’avait épousé pour autre chose que la pureté de son sang. Mais ce n’était pas le cas. Sirius se souvenait encore du jour où sa cousine avait refusé de devenir le témoin de sa sœur et de cette union. Il l’avait trouvé courageuse. Bella avait regardé sa sœur avec dédain et lui avait répondu, rictus aux lèvres, que désormais, trouver un sang pur était rare et qu’elle lui souhaitait bien du courage pour s’en dégoter un. Et que si elle faisait ainsi la fine bouche, elle finirait seule et pucelle. Andie lui avait rétorqué qu’elle épouserait un homme par amour et non pour son ADN. La mère de Sirius avait mis fin à la dispute en arguant qu’elle tomberait nécessairement amoureuse d’un sang pur parce qu’il aurait les mêmes valeurs qu’elle et que la question ne se posait donc pas et qu’il valait mieux être seule que mal accompagnée. Sous entendu, d’un Sang de Bourbe. 

 

-C’est vrai. Mais on a tous changé. Alors qu’est-ce que tu voulais ? Tu ne m’as pas fait venir pour me rappeler à quel point notre famille est formidable j’imagine…

-Au contraire. Je sais que tu t’es éloigné d’eux mais.. il semble nécessaire que tu saches deux-trois choses importantes. Bon déjà, sur moi. Commençons par le meilleur. Bellatrix essaye de me caser avec le frère de son imbécile de mari. 

-Rabastan Lestrange ? Pouah ! Qu’est-ce que tu lui as dit ? 

-Que je préférais coucher avec un moldu. Je l’ai choquée et elle m’a dit que je n’étais pas drôle. J’ai éclaté de rire. Et Mère n’a pas trouvé ça drôle non plus. Du coup je me suis reprise et j’ai dit que je le trouvais moche et que quitte à sortir avec un rencard organisé, il faudrait qu’il soit beau et que franchement, je me voyais mal sortir avec un homme qui a moins de QI qu’un Pitiponk. Rodolphus n’a même pas défendu son frère. C’est pour te dire l’amour qu’il a pour lui. Et du coup, elle a laissé tomber. Mais je suis sûr qu’elle en a encore sous la manche des débiles pareils. Vivement la prochaine réunion de famille. 

-Tu m’étonnes marmonna Sirius. Quoi d’autres de réjouissant ? 

-C’était le seul truc marrant en fait. Je t’apprends officiellement que Narcissa va épouser Lucius Malefoy.

 

Sirius plissa des yeux. Narcissa avec Malefoy ? Ça ne sentait pas bon cette histoire. 

-C’est bien… demanda-t-il avant d’être interrompu.

-Un blond antipathique et dédaigneux, qui regarde tout le monde de haut ? Oui.

Elle avala une gorgée de thé et Sirius vit un léger tremblement de la main de sa cousine. 

-Tu n’es pas sans savoir, du moins je l’espère, ses liens plus qu’étroit avec un certain groupe de personnes qui font des ravages en ce moment chez nous. Et, d’après les sous-entendus plus qu’évident de Bellatrix et de son imbécile de Sang Pur et bien, je pense qu’ils sont passés de l’autre côté. Tous les trois. J’ai encore des doutes sur la participation de Cissy mais… 

Elle soupira et se prit la tête entre les mains. Sirius était figé sur place et n’entendait presque plus les bruits autour d’eux. 

-Tu en es certaine ? Je veux dire, ce n’est pas de la fanfaronnade ? Je sais que Bella aime se vanter d’avoir fait des tas de choses alors qu’en réalité..

-Elle a changé Sirius, l’interrompit-elle. Depuis son mariage avec Lestrange, elle a vraiment changé. Je veux dire. Elle a toujours été très portée sur la pureté des origines des gens, comme tous les Serpentards je dirais, mais là… Je ne sais pas comment l’exprimer. Elle a semblerait-il une réelle admiration pour ce qu’IL fait. Je n’avais jamais entendu ça. Ça m’a fait froid dans le dos Sirius. Vraiment. Et dans notre famille, tu sais qu’il en faut beaucoup pour nous surprendre. 

-Et Narcissa ? demanda-t-il plus bas d’une voix qui commençait à trembler.

-Elle est amoureuse. Et je crains que par amour, elle fasse des choses atroces. Je l’ai regardé la dernière fois et je lui ai demandé cash, si elle était une Mangemort et elle m’a certifié que non. Ça m’a soulagée. Mais c’était au début de sa relation avec Malefoy et je n’ai pas eu de nouvelles d’elle, sauf pour me prévenir de ses noces prochaines, alors que nous étions si proches par le passé. Elle a aussi changé et pour changer une personne ainsi, je crains que la magie noire ne soit pas loin d’elle et que cela l’affecte. Je sais pas quoi faire Sirius, parce que.. je les aime et que je ne suis pas sûre que cette impression soit juste. Je pourrais m’éloigner mais si je me suis trompée.. je ne pourrais plus revenir. Elles ne m’accepteraient plus et… ce sont mes sœurs. J’ai tenu Cissy dans mes bras alors qu’elle venait juste de naître.

-Mais si Bellatrix a tourné Mangemort comme tu le sous-entends, tu ne peux pas rester avec elle. 

-Je sais. Je le sais très bien. J’ai des limites. Je peux supporter beaucoup de choses mais pas ça. Qu’est-ce que je dois faire, Sirius ? Qu’est-ce que je dois faire ? Tu es le seul membre de notre famille avec qui je peux en parler. Et je suis complètement perdue. 

-Je tombe des nues à vrai dire. Je ne pensais pas qu’elle franchirait la ligne. Elle a toujours été un peu extrémiste mais je ne pensais pas que ce serait au point d’adhérer, de militer en fait. Ce sont des accusations plutôt graves et je comprends ton désarroi. Vraiment. Je comprends. Excusez-moi mademoiselle, on peut avoir la même chose ? Merci. 

-J’aimerais avoir ta force tu sais…

-Comme tu l’as dit moi j’ai fui. Je ne sais pas ce qui est le plus courageux. En fait..Je sais comment faire pour que tu en sois certaine. J’ai entendu dire qu’ils avaient des signes distinctifs tracés par.. Lui sur leur peau. Je ne sais pas où exactement mais c’est ce que j’ai entendu dire. J’ai des amis Aurors. Si tu veux je leur demanderais si c’est fondé et où exactement on peut trouver la marque. Il te suffira de regarder leur peau et tu seras fixée Andie. 

-Tu ferais ça ? Vraiment ? 

-Oui. Tu es la seule Black pour qui j’ai de l’estime. Je vais t’aider. 

-Tu crois que je devrais le dire à Dumbledore ? C’est l’un des plus grands sorciers de notre époque. Je ne pense pas qu’il reste dans l’ombre face à ces menaces. Je suppose qu’il essaye de faire de son mieux pour endiguer Tu-Vois-qui et peut-être que ce genre d’info pourrait l’intéresser si il a commencé la lutte. 

-Écoute. Avant de faire quoi que ce soit, on va essayer de découvrir ce qu’il en est, ok ?

Elle acquiesça et il lui prit la main. Il la lâcha quand la serveuse revint. Il lui sourit et remarqua les yeux levés au ciel de Andromeda.

-Ma cousine et moi nous nous demandions si nous pouvions avoir une autre part de cette merveilleuse tarte crumble qui est simplement divine. 

La serveuse changea de tête, et dévoila une dentition parfaite avant de repartir vers le comptoir. 

-Sirius. Sérieusement ? Arrête de draguer devant moi. C’est hyper gênant. Et puis…Je te rappelle qu’on ne paye pas en Gallions ici, tu as de l’argent sur toi ? 

-J’ai ce qui s’appelle une carte bleue. Les moldus ont abandonné les pièces depuis belle lurette tu sais.

-Quel est l’intérêt d’avoir une carte bleue ? Tu ne t’en sers pratiquement jamais.

-Ça m’arrive. Tu sais, parfois se retrouver au milieu d’eux me rappelle qu’on est dans le même monde et sur la même planète. Et en plus je ne fais pas de discrimination. J’ai déjà couché avec des moldues tu sais…

-J’aurais préféré ne pas le savoir. 

Cela ne l’empêcha pas de sourire. Sirius était affecté par ce qu’il avait appris mais il ne voulait pas accabler encore plus Andromeda. 

-Tu as d’autres bonnes nouvelles dans le genre ou c’est tout pour cette session ? 

-J’ai autre chose à te dire à propos de ton frère Sirius 

-Quoi mon frère ? Il n’est plus puceau ? Je vais devoir lui envoyer une bouteille alors. 

-Si tu veux. Ce n’est pas de ça dont je voulais te parler. Il faut que tu lui parles Sirius.

Sirius s’étouffa avec un morceau de crumble. Il la regarda avec perplexité.

-Je me fais du souci pour lui, poursuivit-elle. Il est vraiment bizarre en ce moment. Il a besoin d’aide.

-Je crois que tu sous-estimes son mépris pour moi.

-Absolument pas. Je crois que si tu ne veux pas qu’il finisse mal, tu devrais lui parler. Tu es son grand-frère, il ne l’avouera pas mais il a besoin de toi. J’en suis sûre. Essaye au moins. Si tu pouvais convertir un autre membre de la famille Black, ce serait bien. Tu es le seul à en être capable.

-Ok. Je ne te promets rien, mais je vais essayer de le chopper avant qu’il ne débute sa dernière année à Poudlard. 

-Il part dans deux jours je te signale. 

-Je le chopperais dans le Poudlard Express. J’adorerais voir sa tête si je débarquais. Ouais, je vais faire ça. Ce sera pas la première fois d’ailleurs. 

-Comment ça ? 

-Je sortais avec une fille y’a quelques années qui était en 7è quand j’avais juste fini. J’ai transplané depuis le train pour revenir. Enfin bref. Je vais l’y attendre et je lui parlerais si ça peut te rassurer. Mais je ne crois pas personnellement, que ça changera grand chose à la bizarrerie de mon abruti de frère. 

-Ne fais pas mon erreur Sirius. Ne laisse pas courir, n’abandonne pas ton petit frère comme moi j’ai laissé ma petite sœur. 

Sirius fut ému par les yeux brillants de sa cousine Andromeda. Il posa ses lèvres sur la main de cette dernière, l’attira à lui et lui posa un bisou sur la tempe. Il pouvait ressentir sa peur et son chagrin et cela lui fit mal. Ils avaient grandi pratiquement ensemble, même si elle était plus vieille que lui de quelques années. Elle faisait parti de sa vie même si il avait laissé derrière lui sa famille. 

-Tu fais quoi ce soir ? Je devais dîner avec des amis.. tu veux venir ?

-Non merci. J’ai un rencard. 

-Ah ? 

-Il s’appelle Ted Tonks. Il habite à côté de chez moi. 

-Tonks ? Ce n’est pas un sang pur, ça..

-Et encore, tu sais pas tout. C’est un né-moldu. 

Sirius ouvrit les yeux et éclata de rire. 

-Tu y vas pas de main-morte toi ! Tu vas te faire dégommer par Druella…

-Probablement. Il faut que j’aille me préparer d’ailleurs. Je suis ravie de t’avoir revu, même pour te donner des mauvaises nouvelles. 

-Je te tiens au courant. 

-Tu pars tout de suite ou…

-Je vais prendre une troisième part de tarte je crois, et peut-être l’adresse de la serveuse. Donc à moins que tu ne veuilles assister à ça..je te libère et je t’envoie un hibou dès que j’ai ta réponse. 

-Ok. Bonne soirée Sirius. 

Il se leva et la jeune femme le serra contre lui. Il lui frotta le dos et la laissa partir. 

-Excusez-moi mademoiselle, pourrais-je avoir la note, votre prénom, et une manière de joindre ? 

-Missy. Je finis dans 10 minutes. 

Elle lui lança un regard aguicheur. 20 minutes plus tard, il la plaquait contre le mur derrière le salon de thé, à l’abri des regards. Il ne pleuvait plus et il avait envie d’elle. Il l’embrassait avec fougue, la caressait. Elle lui fit signe de la suivre sans bruit et elle l’emmena à l’étage dans une chambre de bonne. Il n’avait pas couché avec une fille depuis 3 jours. Depuis la veille de l’attaque des Mangemorts. Quand il avait accompagné Cassandra chez son frère et qu’il était reparti, il avait filé dans un bar et dragué la première venue. C’était son mode opératoire quand il ressentait des émotions trop fortes. Il devait se libérer. Et là, avec les révélations de Andie sur ses cousines..il avait vraiment besoin de se libérer de ce poids. Elle le déshabilla tout en l’embrassant et lui, il l’allongea sur son lit après lui avoir retiré sa robe. Il retira son soutien gorge d’une main experte et lui mordilla les tétons tout en lui caressant le flanc et les cuisses. Il l’embrassa jusqu’au pubis et retira délicatement le string de sa partenaire avec les dents. Celle-ci se mit à rire puis à gémir quand il commença à lui titiller la vulve et le clitoris avec la langue. Il se considérait comme un expert dans ce domaine et généralement, les femmes appréciaient. Quand il entendit la respiration de Missy devenir un peu plus haletante, il intensifia son rythme jusqu’à ce qu’elle jouisse et que ses mains qui s’étaient perdus dans les cheveux de Sirius tombent sur le côté. Il se glissa sur elle et l’embrassa tendrement. Il continua de l’embrasser tout en la pénétrant vigoureusement et il n’arrêta que pour lui embrasser le cou. Elle poussait des petits cris étouffés et lui enfonçait ses ongles dans le dos. Ses va-et-vient devenaient plus rapides à chaque fois qu’elle lui enfonçait un peu plus ses ongles dans la chair. Étonnament, quand il regardait sa partenaire, ce n’était pas elle qu’il voyait mais une autre blonde châtain sexy. Cela lui donna encore plus d’ardeur et il dut se retenir pour ne pas laisser son nom s’échapper de ses lèvres. Un dernier coup de rein et il se déversa en elle. Il la regarda et l’embrassa avant de se dégager. 

-C’était…

-Ne dis rien, murmura-t-il avant de se lever et de rechercher ses habits. 

-Tu pars déjà ? 

-J’ai un truc de prévu de très longue date. Merci en tout cas. Tu as été.. plus que parfaite. 

-Tu aurais été un autre, je t’aurais hurler dessus de me laisser après ça. Mais c’était la plus phénoménale partie de baise de ma vie. 

Elle se leva et lui embrassa les lèvres tout en se pendant à son cou.

-Reviens quand tu veux, marmonna-t-elle alors qu’il remettait son caleçon et qu’elle venait de lui mordiller la lèvre. 

Il regarda l’heure. Il avait encore 25 minutes devant lui. Il eut un sourire machiavélique et la jeune femme gloussa. Quand il se retira pour la seconde fois, il se mit à rire comme un imbécile. 

-Il faut vraiment que j’y aille Missy. 

Il se rhabilla, l’attira à lui, l’embrassa et quitta la chambre. Il referma la porte et il transplana jusqu’à la maison d’un de ses amis et il utilisa la cheminée pour rentrer chez lui. Il ne pouvait pas se présenter chez Lily avec l’odeur d’une femme imprégné sur lui. Il retira une à une ses fringues et fila dans la douche. Alors qu’il se rasait, il entendit du bruit dans la pièce d’à côté. Il saisit sa baguette alors que la moitié de son visage était fait et dégaina. Il se retrouva face à James. Il baissa sa baguette et serra la main de son ami tout en lui disant qu’il avait failli le buter. 

-Lily était persuadée que tu allais oublier et elle m’a envoyé te chercher. 

-Je prenais juste une douche pour me préparer. Attends… Elle t’a demandé de me tirer du lit si j’étais avec une fille c’est ça.

-Heu.. ouais c’est ça. Paraît que tu as rencontré une rousse tout à l’heure. 

Sirius secoua la tête et retourna dans la salle de bain pour finir son rasage.

-Entre autres. Mais je me suis éclatée avec une blonde sexy tout à l’heure quand je suis passé à Cardiff. 

-Qu’est-ce que tu faisais à Cardiff ? Attends.. c’est pas là que habite ta cousine ? 

-Si. Je te raconterais ça tout à l’heure ou demain. Je crois qu’il vaut y aller tout de suite. Lunard est au courant qu’on fête son nouveau job au moins ? demanda-t-il en enfilant une paire de chaussette.

-Je présume. C’est Lily qui s’en est occupé. Queudver peut venir mais pas longtemps.

-Sa père est toujours à Sainte-Mangouste d’après ce qu’il m’a dit. 

-Ouais. Il préfère ne pas laisser sa mère seule avec les temps qui courent. 

C’était compréhensible. Il hocha la tête et la première chose qu’il fit en voyant Lily c’est lui murmurer qu’il avait juste rendez-vous demain soir et qu’il ne comptait pas faire des extras avant. Elle leva les yeux au ciel excédée. 

-Tu ne changeras donc jamais Sirius Black.

-Jamais. Cela étant Lil’, tu es splendide dans cette robe. Tiens, tu aimes bien les lys, n’est-ce pas ? 

-J’adore et elles sont maaagnifiques. Merci Sirius. C’est vraiment chou de ta part. 

 James fit un clin d’oeil à Sirius alors que Lily l’étreignait. James avait eu une brillante idée en lui suggérant de lui apporter des lys. Il fallait vraiment qu’il l’aide vis à vis de Cassandra. 

 

Quand il se réveilla le lendemain, il était allongé en travers du lit de la chambre d’ami de James et Lily. Il avait un mal de crâne phénoménal. Il avait l’impression qu’un dragon à pointe lui avait piétiné le crâne. Il se traina hors de la chmabre et tomba sur un James qui lui non plus n’était pas frais. Ils n’auraient jamais dû boire autant la veille au soir. Sirius tourna les yeux vers le salon et vit la main de Remus trainer par terre. Heureusement qu’ils étaient dimanche. Il donna un coup de coude à Cornedrue et ils se regardèrent avec intelligence. Ils saisirent une bombe de chantilly, et la vidèrent dans la main reposant au sol de leur ami. Ils ensorcelèrent une plume pour qu’elle lui chatouille le nez et quand Remus ramena sa main sur son visage, il fut enchantillé. 

-Tain, faites chier les mecs, grommela-t-il en se réveillant sous les hurlements de rire de ses amis. 

Cela ne l’empêcha pas de rire après un moment. Il s’étira et lècha ses lèvres sous l’hilarité générale. 

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